La Journée internationale des nuages du 29 mars se veut une invitation à admirer le ciel et ses nuées. Humides, joufflus, contrastés ou trop envahissants, les nuages jouent un rôle crucial dans le climat. De multiples projets visent à les modifier

Ce samedi 29 mars aura lieu la quatrième Journée internationale des nuages. Une initiative qui n’est pas portée par une organisation internationale mais, plus modestement, par l’écrivain français Mathieu Simonet. Le programme de cette «pétition poétique» est simplissime et accessible à toutes et tous: il s’agit de s’allonger dans l’herbe, de regarder à la verticale puis d’écrire ce que l’on voit ou ce que l’on ressent.

On pourrait accueillir la démarche avec un sourire indulgent, tant les nuages sont tout sauf une espèce en voie de disparition. Le thème est pourtant moins anecdotique qu’il n’y paraît. Dans son livre*, Mathieu Simonet rappelle que faire tomber la pluie à volonté est un fantasme universel depuis la naissance du monde, avec des méthodes aussi tragiques que ridicules: des sacrifices de jeunes filles répertoriés au VIIe siècle, des archers qui lançaient leurs flèches en espérant percer la vapeur au XVIe siècle, et même un amiral de Louis XIV qui avait tenté sa chance à coups de canon au XVIIe…