Avec le soutien des pays arabes, la Palestine veut assumer la présidence tournante de l’organe onusien. La bataille s’annonce féroce face à l’administration Trump

C’est désormais pratiquement officiel. Le représentant de la Palestine devrait briguer la présidence tournante de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, pour 2026-2027. Le candidat, l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour, a déjà obtenu le soutien des pays arabes, a révélé le média Devex. L’appui des autres Etats de la zone Asie-Pacifique (ce sera le tour de ce groupe géographique de présenter un candidat) ne devrait pas faire de doute. Mais la bataille s’annonce dure face aux Etats-Unis de Donald Trump et à son allié israélien, tous deux partis en guerre contre les Nations unies.

La Palestine a progressivement élargi son intégration au sein de l’Organisation des Nations unies, dont elle est devenue un «Etat observateur non membre» depuis 2012. Les Etats-Unis ont cependant bloqué une résolution visant à en faire un Etat membre à part entière. Jamais encore un Etat observateur n’avait obtenu la présidence de l’Assemblée générale, l’un de ses principaux organes. La polémique est donc servie, et les batailles juridiques seront sans doute nombreuses.

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