Emmanuel Macron a réuni à Paris les dirigeants de 31 pays alliés de l’Ukraine, dont le Canada et la Turquie. A ce stade, les discussions autour de l’envoi de troupes ou d’une «force de réassurance» restent avant tout théoriques. Les Européens doivent occuper l’espace

Un slogan politique creux pour occuper le terrain ou de réelles avancées dans un contexte brûlant? La «coalition des volontaires» prend forme, s’élargit et, cette fois, c’est à Paris que 31 leaders de pays occidentaux, le patron de l’OTAN et les dirigeants des institutions européennes se sont retrouvés sur invitation d’Emmanuel Macron pour affiner leur engagement en faveur d’une paix «juste» et «durable» en Ukraine. Emmanuel Macron espérait pouvoir «tirer des conclusions opérationnelles» et proposer des «garanties de sécurité» concrètes. Il a en fait surtout pu faire une annonce: une mission franco-britannique se rendra prochainement en Ukraine pour préparer le «format de l’armée ukrainienne de demain» et un possible déploiement des forces de «plusieurs pays européens», dans la perspective d’un hypothétique cessez-le-feu. Pour le reste, le plus grand flou demeure.

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«Beaucoup de questions»

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