Le parti a fixé les étapes du recrutement du successeur de Gerhard Pfister. Parmi les personnalités pressenties, le Haut-Valaisan Philipp Matthias Bregy fait figure de favori, tandis que la Vaudoise Isabelle Chappuis demeure en embuscade
Après presque dix ans à la tête du Centre (anciennement Parti démocrate-chrétien), Gerhard Pfister passera la main à la fin juin. Son parti a lancé officiellement ce jeudi le recrutement de son successeur ou de sa successeure, avec la communication, par la commission de recherche, des étapes de la procédure et des critères, et des compétences souhaitées. Formation bourgeoise, Le Centre ne ferme pas la porte – du moins à ce stade – à une coprésidence, un outil jusqu’ici utilisé à gauche, dans le passé par Les Vert·e·s et actuellement par le Parti socialiste et son duo Mattea Meyer et Cédric Wermuth.
«Les sections cantonales ont jusqu’au 28 avril à midi pour annoncer leurs candidats», fait savoir Franziska Steiner-Kaufmann, présidente du parti cantonal saint-gallois. «Notre commission de recherche examinera ensuite, le 2 mai, s’ils remplissent les exigences et les validera après des auditions.» Avant cette première vérification, les partis cantonaux devront s’assurer que leurs «champions» correspondent au profil défini par la présidence nationale. «Nous voulons que le parti cantonal joue un rôle prépondérant» sur ce plan, explique Charles Juillard, sénateur jurassien et président de la commission de recherche. Une commission qui n’a pas à déclarer de préférences parmi les futurs candidats, mais devra «dire à la présidence du parti si les candidats sont éligibles et s’ils correspondent aux critères», poursuit-il.
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