Alors que le Parti libéral-radical vaudois a annoncé vendredi dernier, à l’issue de la conférence de presse du Conseil d’Etat, prendre ses distances avec Valérie Dittli, certains de ses membres estiment que la direction du parti est allée trop loin. Deux camps s’opposent, notamment sur les questions fiscales

L’affaire Dittli met le feu aux poudres au sein du PLR vaudois. Deux camps s’affrontent de manière parfois feutrée, parfois plus frontale. Entre des séances d’apaisement, des échanges de mails musclés, de riches donateurs dégoûtés dont certains ont quitté le canton de Vaud à la suite de la hausse massive de leurs impôts, les tensions entre Valérie Dittli et les trois élus PLR du Conseil d’Etat divisent le parti, comme le révèle Le Temps.

Si certains désaccords ne datent pas d’hier, l’affaire Dittli les a exacerbés. Pour preuve, la différence de ton frappante entre le communiqué du PLR Vaud et celui de sa jeunesse du parti qui a été envoyé avant même que la conférence de presse du Conseil d’Etat sur l’affaire ne soit terminée. D’une part, Florence Bettschart-Narbel évoque une rupture de confiance avec Valérie Dittli, privée des Finances pour avoir outrepassé son autorité. De l’autre, son cadet Philippe Lörtscher réaffirme son soutien à la centriste, tout en pointant du doigt le «rôle disproportionné» de certains cadres de l’administration. Interrogée à ce propos vendredi dernier, la présidente de la section vaudoise a reconnu avoir passé un savon à son jeune confrère.

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