CHRONIQUE. Citant le récent discours d’Ignazio Cassis sur la place internationale de la Suisse et une interview de Peter Maurer sur les ambitions qu’elle peut conserver, notre chroniqueur François Nordmann esquisse un chemin étroit que la Suisse peut maintenir

La situation internationale de la Suisse est rendue plus précaire par les bouleversements géostratégiques dans le monde. La marge de manœuvre de notre pays s’est rétrécie, selon Philipe Burrin, historien et ancien directeur de l’Institut de hautes études internationales de Genève. Le conseiller fédéral Ignazio Cassis (PLR), chef du Département des affaires étrangères, lui a donné raison dans un discours prononcé à Berne le 19 mars dernier devant les membres de l’Association suisse pour les Nations unies.

Les documents de stratégie publiés par le DFAE sous l’impulsion de M. Cassis, pour donner un cadre conceptuel à l’action diplomatique, ne prévoyaient pas le retour de la guerre en Europe ni le recours des grandes puissances à la politique de force, au détriment du droit. Il faut donc se repositionner.

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