CHRONIQUE. Un rapport publié par Google et exigé par les autorités australiennes donne une idée de l’utilisation abusive de l’IA pour des «deepfakes», voire la création de contenu à caractère terroriste

Face aux géants de la technologie, l’Australie sait employer la méthode forte. On avait récemment vu Canberra interdire les réseaux sociaux pour les moins de 16 ans (une mesure qui doit encore être concrétisée) ou encore forcer Google et Meta à rémunérer les sites de médias. On découvre désormais, à la lumière de ce que vient de révéler l’agence Reuters, que l’Australie demande des comptes très précis aux empires du numérique concernant l’intelligence artificielle (IA).

Selon la loi, les entreprises technologiques doivent ainsi fournir à eSafety Commissioner des informations sur les efforts entrepris pour tenter d’atténuer la face sombre de l’IA, sous peine de se voir infliger des amendes. Et Google vient de rendre un rapport à ce sujet.