Dans son premier long métrage, le road-movie tragicomique «On ira», Enya Baroux offre à Hélène Vincent le rôle fort d’une femme ayant décidé de venir mourir en Suisse

Adaptant un émouvant récit autobiographique de l’écrivaine Emmanuèle Bernheim, François Ozon racontait en 2021, dans Tout s’est bien passé, l’histoire d’une fille confrontée à un père lui demandant, suite à un AVC, de l’aider «à en finir». Interprété par André Dussollier, André Bernheim était un collectionneur d’art érudit qui finira par trouver le repos éternel en Suisse après avoir fait appel à une organisation d’aide au suicide.

En cette fin d’hiver, voici Hélène Vincent dans le rôle d’une octogénaire rattrapée par un cancer et qui, sans espoir de guérison, fait également le choix de quitter la France, où le droit de mourir dignement n’est pas reconnu, pour s’éteindre à Zurich et ainsi «ne pas finir comme une vieille courgette, mais comme une belle pomme».