CHRONIQUE. Depuis sept semaines qu’il sévit, le président des Etats-Unis ne cesse de (faire) parler de lui. Dans son entourage et au-delà, notre chroniqueuse a observé quatre manières de réagir face à cette frénésie

«C’est qui, Trump?» Par dégoût et exaspération, plusieurs «no Trump» ont décidé de boycotter les informations le concernant et, surtout, de ne plus évoquer le président américain dans les conversations. Au moment où, dans les soirées, au boulot, partout, on cite le fâcheux, ces résistants exhibent une moue dubitative et disent que non, vraiment, ils ne voient pas à qui on fait allusion…

La méthode surprend, mais séduit aussi. Car, observe un ami psychiatre, «il n’y a rien de plus déstabilisant pour un narcissique comme l’actuel président des Etats-Unis d’être invalidé ainsi». D’ailleurs, certains, dans les médias, opteraient volontiers pour la même attitude, rêve un journaliste d’une rubrique internationale, dans la mesure où «inonder les rédactions d’annonces fracassantes est justement une stratégie de Trump pour noyer la presse et empêcher un vrai débat». Si l’homme d’affaires n’occupait pas «le poste le plus puissant au monde», le silence pourrait donc être une option.

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