REVUE DE PRESSE. Lundi, Wall Street a connu sa pire journée de 2025, après que Donald Trump a refusé d’exclure, dimanche, la possibilité d’une récession dans le pays. Les promesses du président se heurtent désormais à la réalité, constate la presse

«Le marché ne ment jamais», écrivait le Washington Post vendredi après que Donald Trump a menacé, imposé, suspendu, rétabli puis resuspendu, mais seulement en partie, des droits de douane sur les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis. Le marché «se trompe souvent, comme ce fut le cas lors de la lune de miel post-électorale, lorsque les investisseurs semblaient supposer que Donald Trump n’était pas vraiment sérieux au sujet des droits de douane», poursuit le journal de la capitale. «Mais il vous dit toujours exactement ce qu’il pense.»

S’il écrit vrai, Wall Street a sacrément les chocottes. Lundi, la Bourse américaine a subi sa plus forte baisse de l’année. En témoigne le nombre de chiffres, rouges, et de flèches, tête en bas, qui ont envahi les sites des grands médias du pays. Les trois principaux indices boursiers des Etats-Unis ont chuté, lundi, de 2,08% pour le Dow Jones, de 2,7% pour le S & P 500, et même de 4% s’agissant du Nasdaq, un indice à dominante technologique – sa pire performance depuis 2022.