Le territoire semi-autonome danois aspire à son indépendance mais se heurte à des réalités financières. Des élections législatives se déroulent ce mardi sur l’île. Seuls 6% des habitants seraient favorables à un rattachement aux Etats-Unis

Il ne relâche pas la pression. Lors de son discours devant le Congrès la semaine dernière, Donald Trump a confirmé son appétit pour le Groenland, sa position géostratégique et ses terres rares. En s’en emparant par la force? Le Groenland, territoire semi-autonome danois, sera un jour américain «d’une manière ou d’une autre», a-t-il assuré. Dans la nuit de dimanche à lundi, il a récidivé. Sur son réseau Truth Social, le président américain dit vouloir «investir des milliards de dollars pour créer de nouveaux emplois» et «enrichir» les Groenlandais. En ajoutant: «Et, si vous le souhaitez, nous vous accueillons pour faire partie de la Plus Grande Nation au monde, les Etats-Unis d’Amérique!»

Ces visées impérialo-expansionnistes répétées ne sont pas lancées au hasard: des élections législatives se déroulent ce 11 mars sur l’île. Et parmi les enjeux du renouvellement des 31 sièges du parlement figure la question du calendrier pour parvenir à l’indépendance. Dès les premiers assauts de Donald Trump, les réactions du Danemark ont été très fortes. Tout en rappelant que c’est au Groenlandais de décider de leur sort et de leur avenir. Au cœur des turbulences, l’île a en effet un statut particulier.

Voir plus