Alliance F, association qui porte la voix des femmes dans la politique suisse, a auditionné Markus Ritter et Martin Pfister, candidats du Centre au Conseil fédéral. Au final, elles s’inquiètent de la représentativité féminine au gouvernement et ne donnent aucune consigne de vote
Les femmes politiques de gauche seraient en train de préparer un «coup», selon plusieurs médias alémaniques. Peu satisfaites par les deux personnalités masculines proposées par Le Centre pour succéder à Viola Amherd aux plus hautes fonctions de l’Etat, elles plaident pour une candidate «sauvage». A commencer par Franziska Roth, conseillère aux Etats (PS/SO). Cette dernière, lors de l’émission Arena du 21 février dernier sur la chaîne alémanique SRF, a donné une note de 1 sur 10 aux deux candidats. De son côté, Lisa Mazzone, présidente des Vert·e·s, leur donne la note de 0 sur 10, dans Schweiz am Wochenende.
Dans les coulisses du Palais, les tractations et les calculs vont bon train: 246 parlementaires éliront le futur membre du Conseil fédéral et 76 d’entre eux appartiennent à la famille rose-verte. Il va donc falloir convaincre près de 50 élus du camp bourgeois d’inscrire sur leur bulletin respectif un autre nom que ceux du duo adoubé par Le Centre. Une mission qui semble d’autant plus impossible que PS et Vert·e·s attendent d’avoir auditionné les deux hommes, ce mardi, avant d’éventuellement décider de mener une charge contre eux. Il faudrait donc que leur prestation devant ces deux partis soit particulièrement catastrophique pour que le vent tourne sérieusement en faveur d’une tierce personne.
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