CHRONIQUE. La Biennoise pensait que son snowboard lui servirait de passeport vers les plus grandes compétitions internationales, avant qu’elle ne décide de se consacrer à l’arbitrage – sans renoncer à ses ambitions

Le premier sport d’Emilie Aubry a été le snowboard. Elle venait d’apprendre à skier entre les jambes de son papa quand, vers l’âge de 4 ans et demi, elle a demandé à troquer ses deux lattes contre une planche. De là, les choses se sont enchaînées. Les progrès. La découverte du freestyle. Les compétitions de half-pipe, où il s’agit d’enchaîner les figures les plus impressionnantes, et celles de boardercross, où les concurrentes s’élancent par quatre (voire six) sur une piste composée de bosses, de sauts et autres mouvements de terrain.

C’est dans la première de ces deux disciplines qu’elle a fait ses débuts en Coupe du monde alors qu’elle n’avait pas encore 16 ans, mais dans la seconde qu’elle s’est révélée la plus performante. En 2011, l’ambitieuse Biennoise déroulait fièrement son plan de carrière: participer aux deux prochaines éditions des Jeux olympiques. Cela ne faisait pas l’ombre d’un doute, elle voulait persévérer. Mais finalement, elle a manqué la qualification pour Sotchi 2014, et au moment de Pyeongchang 2018, elle avait déjà rangé son snowboard.

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