Ce vecteur énergétique promet de jouer un rôle important dans le pays en 2050 mais pour l’instant il en reste à ses balbutiements. Dans un colloque à Morges jeudi, des acteurs industriels, étatiques et économiques, en ont fait la promotion

L’hydrogène a sa partition à jouer dans la transition énergétique en Suisse mais il faut pour cela qu’un écosystème se mette en place et qu’un marché voie le jour. C’est en substance le message qui a émané d’un colloque sur la question qui s’est tenu jeudi à Morges. La Suisse, faute de soutien public, a pris du retard dans le déploiement de cette carte énergétique par rapport à ses pays voisins, où l’Etat s’est montré plus présent.

L’hydrogène, c’est le vecteur énergétique de toutes les promesses. Celui dont la densité promet des miracles. Jean-Marc Thévenaz, patron d’easyJet suisse, présent à Morges, a par exemple relevé qu’avec vingt tonnes de cette molécule (on parle en fait de dihydrogène, composé de deux atomes d’hydrogène), on peut faire voler un avion jusqu’en Australie depuis la Suisse, alors qu’avec le même poids en kérosène, l’appareil devrait atterrir à New York tandis qu’avec vingt tonnes de batteries, on relie à peine Genève à Berne.

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