Dès le mois prochain, les Argentins vont pouvoir faire leurs courses en dollars. Une nouvelle étape dans l’application du programme libéral du président argentin qui s’est livré jeudi à la tribune du WEF à un virulent réquisitoire contre le wokisme

Dénonçant le «cancer woke» et accusant le Forum économique mondial d’avoir contribué à propager cet «agenda sinistre», Javier Milei a enjoint jeudi à l’audience du 55e WEF de rejoindre l’alliance pour la liberté afin de «redonner à l’Occident sa grandeur d’antan» («Make West Great Again»).

S’il a adressé un sermon social et libéral aux participants du traditionnel rendez-vous grison de janvier, le président argentin a accordé la veille à l’agence Bloomberg un entretien d’une tout autre nature sur le terrain économique, qu’il maîtrise parfaitement. Ne cachant pas son amitié avec le président américain, Donald Trump, le chef d’Etat libertarien souhaite ardemment un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Même s’il espère ne pas en arriver là, il s’est dit prêt à quitter pour ce faire celui du Mercosur qui lie son pays au Brésil, au Paraguay et à l’Uruguay.