L’île nordique convoitée par Donald Trump est riche en eau, en hydrocarbures, en minéraux et largement inexplorée. L’exploitation de ces ressources, si elle devait se développer, reste sommaire
Du pétrole, du gaz et des métaux. Des ressources, il y en a plein au Groenland, qu’on soit friands d’énergies fossiles, comme Donald Trump, ou porté sur les métaux de la transition écologique, comme son partenaire Elon Musk. Difficile à ce stade de savoir si ce sont les richesses naturelles qui attirent le plus la nouvelle équipe de la Maison-Blanche dans la gigantesque île du nord, mais ce qui est sûr, c’est qu’elles sont abondantes.
Avant tout, il y a de l’eau. La calotte glaciaire couvre les quatre cinquièmes de sa surface et contient 7% de l’eau douce de la planète. Si toute cette glace devait fondre, la CIA estime que le niveau des océans s’élèverait de 7,2 mètres. Or le XXIe siècle sera «celui de l’eau», comme l’écrit l’ingénieur Jean-Louis Chaussade dans un livre publié en 2012. Cette source de vie commence à manquer avec le changement climatique, selon l’ancien patron de Suez, une multinationale française spécialisée dans la gestion de l’eau et des déchets.
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