Le républicain a lancé une polémique en disant vouloir s’emparer du territoire semi-autonome danois par la force. «Le Groenland n’est pas à vendre», rétorquent les dirigeants locaux. Reste que leur rêve d’indépendance a pour obstacle le manque d’investissements étrangers
Après des sueurs froides, place au soulagement? Il n’aura été que de courte durée. Dans son discours d’investiture, Donald Trump a déclaré vouloir s’emparer du canal de Panama et «planter un drapeau américain sur Mars», mais n’a plus évoqué son idée d’annexer le Groenland. Il l’a toutefois fait quelques minutes plus tard. Aussi fantasques qu’elles puissent paraître, ses déclarations à propos de l’île de 2,1 millions de kilomètres carrés pour 57 000 habitants ne doivent pas être prises à la légère. Pour Donald Trump, le Groenland, territoire semi-autonome qui dépend du Danemark, est bien plus important qu’il n’y paraît.
Les dirigeants de l’île se sont bien sûr empressés de riposter et de déclarer que c’est «au peuple groenlandais de décider de son avenir». Mais en même temps, ils ont paradoxalement de quoi dire aussi merci au président américain. Car le Groenland est par ricochet revenu au cœur des attentions. Et avec lui, ses rêves d’indépendance et ses revendications de s’affranchir du Danemark.
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