OPINION Alors que l’Union européenne (UE) est le principal partenaire commercial de la Moldavie, cette ancienne république de l’URSS reste historiquement orientée vers des fournisseurs et des clients à l’est. Choisir un camp serait une erreur, selon la journaliste Katy Cojuhari et l’ancien diplomate Brunson McKinley
L’arrêt du transit du gaz russe vers l’UE a de fortes répercussions sur la Moldavie, aggravant la situation avec la Transnistrie. Que doit faire ce petit pays pour ne pas tomber dans le piège ukrainien?
La Moldavie est confrontée à un énorme défi dans le domaine de l’énergie. Depuis le 1er janvier de cette année, l’Ukraine a stoppé le transit du gaz russe vers l’UE, la Moldavie devenant une victime collatérale de cette mesure. Les négociations entre les représentants du gouvernement moldave et la direction de Gazprom ont échoué. Concrètement, Gazprom exige le paiement d’une dette gazière d’un montant de 709 millions de dollars, et comme mesure de rétorsion pour non-paiement de cette dette, l’entreprise a refusé de fournir du gaz à la Moldavie via d’autres voies. La Moldavie a dû se tourner vers d’autres fournisseurs, ce qui a doublé les tarifs du chauffage et de l’électricité pour une population déjà épuisée par les prix élevés.
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