Le chanteur britannique est le coproducteur d’un biopic de Michael Gracey dans lequel il a les traits d’un chimpanzé. «Better Man» est un film joliment rythmé mais aussi un exercice de communication

Y a-t-il une vie après les boys ou girls bands? Si Harry Styles est parvenu à s’échapper par la grande porte de One Direction, combien de carrières solos ratées après des années de camaraderie – parfois de façade – au sein de groupes vocaux pilotés par des producteurs sacrifiant le plus souvent l’exigence artistique sur l’autel de la rentabilité? Les Spice Girls étaient cinq, mais aucune ne s’est par exemple imposée sur le long terme une fois le groupe dissout.

Si l’on devait ne garder qu’un exemple d’aventure solo réussie, on citerait, pour rester en Grande-Bretagne, celui de Robbie Williams, membre de Take That dans la première moitié des années 1990, puis auteur d’une douzaine d’albums sous son nom. Mais qui est, au fond, ce Robert Peter Williams, tel qu’il est né en 1974 à Stoke-on-Trent? Better Man, un biopic de Michael Gracey, réalisateur australien qui a signé une comédie musicale ampoulée (The Greatest Showman, 2017) et un documentaire sur la chanteuse Pink (All I Know So Far, 2021), répond aujourd’hui à cette question en retraçant depuis l’enfance le destin de l’interprète d’Angels.

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