Président de Noble-Contrée, sur les hauts de Sierre, le libéral-radical se réclame du canal historique de son parti et cherche à incarner une forme de centrisme pragmatique. Tout indique qu’il remplacera bientôt Frédéric Favre au gouvernement valaisan
Derrière lui, les grappes de raisin et le soleil qui font le nouveau drapeau de Noble-Contrée, sur les hauts de Sierre. Après avoir milité pour la fusion, Stéphane Ganzer préside cette nouvelle commune de 5000 habitants dispersés entre Miège, Venthône et Veyras. Victorieux d’une primaire face à la cheffe de groupe de son parti au parlement, le libéral-radical devrait entrer bientôt au Conseil d’Etat valaisan. Il y remplacera Frédéric Favre, qui travaillera désormais aux ambitions olympiques suisses. Le candidat annonce un budget d’un peu plus de 150 000 francs et insiste: «Je vais mettre des moyens et toute mon énergie dans une vraie campagne, parce que l’élection n’est pas faite, et le classement final compte.»
Depuis les années 1990, les élections au gouvernement valaisan ont rarement été aussi peu disputées. Six candidats se partageront cinq sièges. Le vert Emmanuel Revaz aura beaucoup de difficultés à bousculer l’ordre établi. En 2021, le PDC, devenu Le Centre, a perdu sa majorité absolue pour la première fois. Désormais, tous les grands partis du canton sont représentés. Elu au Grand Conseil en 2009, et longtemps membre de la commission de gestion, Stéphane Ganzer a observé de près les affaires qui ont déchiré le Valais ces dernières années. Pour lui, «cette vie politique plus stable et apaisée me semble préférable pour l’intérêt commun».
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