A Melbourne, où il dispute l’Open d’Australie juniors, le jeune Bâlois au revers à une main suscite la curiosité des fans et des médias, qui relèvent les comparaisons, nombreuses, avec le Maître. La dernière en date: Severin Lüthi le suivra de très près
Malgré son patronyme francophone, sa maîtrise de la langue de Marc Rosset n’est pas encore aussi accomplie que celle de son idole, mais à quelques jours de fêter ses 18 ans, le 25 janvier, Henry Bernet marche déjà dans les traces de Roger Federer. Mêmes origines bâloises, même club (le TC Old Boys), même marque de raquette (Wilson), même revers à une main à une époque où ce geste de classe tend pourtant à disparaître. Forcément, l’adolescent est scruté de très près cette seconde semaine à Melbourne, où il dispute l’Open d’Australie juniors. Il faut dire qu’il y a quelques jours, il est devenu le premier joueur suisse en activité à rejoindre la marque «On», dont Roger Federer est actionnaire et qui ne fait pas trop d’erreurs quand il s’agit de choisir ses poulains: Iga Swiatek, Ben Shelton ou le Brésilien Joao Fonseca, autre teenager au fort potentiel.
Ce lundi, le phénomène a été programmé en ouverture de journée mais sur l’un des «show courts» de Melbourne Park, le numéro 3, par les organisateurs du Grand Chelem australien, un privilège pour un simple junior. Tête de série n° 8 du tournoi, le grand (1,91m) et mince attaquant avait pour l’occasion déjà revêtu la tenue rose et jaune de son nouveau sponsor. Dans une chaleur étouffante et humide, quelque 200 spectateurs avaient pris place dans les travées, sans doute intrigués par ce jeune novice qui, la semaine dernière, a remporté à Traralgon (dans l’est de l’Etat du Victoria) un tournoi réunissant quasiment le même tableau qu’à Melbourne.
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