Alors qu’une tentative de référendum vient d’échouer, Télé-Dôle devra encore attendre le traitement d’un recours pour obtenir l’argent nécessaire à lui éviter la faillite. La procédure questionne le dispositif d’investissement solidaire de la région
Pour le vice-président de la société, Olivier Riesen, «ce qui est décevant, c’est que nous avons déjà cru deux fois que nous pourrions nous concentrer sur l’avenir, recontacter les entreprises, et terminer les travaux pour cet été». Menacée de faillite, Télé-Dôle devra attendre avant de bénéficier de l’argent promis par l’association des communes de la région. Un recours administratif a été déposé contre la décision qui devait permettre le sauvetage des remontées mécaniques qui surplombent Nyon et le Léman. Il soupire: «Maintenant, nous devrons expliquer cette situation au juge français. La procédure ouverte en Suisse pourrait durer des mois, et nous perdons du temps et de l’argent.»
Réunis à la fin du mois d’octobre dernier, les représentants des communes de la région de Nyon avaient presque unanimement voté pour sauver la société en y injectant 2,6 millions de francs. Dans la continuité, le Conseil d’Etat a choisi de lui octroyer une subvention de 560 000 francs, tout en abandonnant une créance de 2 millions de francs. L’argent doit surtout servir à achever le chantier du «Lapin blanc», un bâtiment d’accueil situé sur le territoire français, et dont les travaux ont été stoppés en avril 2023, faute de liquidités. Une procédure de sauvegarde est ouverte devant le Tribunal de commerce de Besançon.
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