Sur Netflix, une fresque dépeint l’Ouest américain en 1857, entre crapules nomades, soldats sans pouvoir et méchants mormons. Pas de grands personnages, mais un contexte intéressant

L’Amérique est née dans la violence: le postulat d’American Primeval saute aux yeux. La série créée par Mark L. Smith, scénariste de Twisters, plonge dans le sang et la boue pour conter les débuts de l’expansion du pays. Elle nous emmène en 1857, sur les marches de la civilisation états-unienne, dans un fort – une piteuse bourgade – tenu par son fondateur, un vieux singe qui sait faire toutes les grimaces nécessaires pour survivre. Une femme arrive avec son jeune fils, en quête, dit-elle, de son mari, parti prospecter l’or encore un peu plus loin.