Le Vaudois, qui étudie le cinéma à Montréal, vient de réaliser son premier court métrage sur le harcèlement et les tourments d’une adolescente prise au piège. Emouvant et remuant

Il a donné rendez-vous sous les dorures du Victoria Hall. Tournage d’un clip vidéo sur la grande scène, face à l’orgue monumental. Une violoncelliste, un pianiste, des figurants, dont lui. Tous des amis qui ont fait ou font la SAE Institute Genève, école qui enseigne les métiers de l’audiovisuel. «C’est incroyable que l’on ait eu accès au Victoria Hall, on n’y croyait pas, on a essayé et ça a marché», se réjouit-il. Deux jours plus tôt, Lucien Cornaz arpentait une autre salle de spectacle, dévoré par le trac. Avant-première au cinéma l’Empire de son court métrage, titré A la racine. Première réalisation du jeune Vaudois. Salle comble et une salve d’applaudissements à la fin de la projection. Lucien a écrit le scénario, tenu la caméra et dirigé les acteurs. Une équipe d’une trentaine de personnes, toutes bénévoles. Tournage d’une semaine l’été dernier à Genève, sous la canicule, dans deux fermes et à l’Ecole de culture générale Ella-Maillart.

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