Le collectif neuchâtelois Cycle Opérant propose une série de ciné-concerts autour du film de François Truffaut, adapté du texte dystopique de Ray Bradbury. A découvrir successivement à Lausanne, Genève et Neuchâtel

En informatique de réseau, un message d’erreur HTTP 451 indique qu’une page web a été rendue inaccessible en raison d’une décision de justice. Est-ce que c’est une forme de censure? Pas systématiquement, mais cela peut arriver, et ce n’est pas pour rien que le code de cette erreur renvoie au Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, qui décrivait dès 1953 une société dystopique interdisant toute forme de lecture – en passant les livres au lance-flammes.

Du texte et du papier, l’œuvre de Bradbury est passée à l’image et à l’écran: c’est bien entendu le Fahrenheit 451 de François Truffaut (1966). Et comment retombe-t-on sur les lignes de code? Par le biais du collectif d’électroniciens neuchâtelois Cycle Opérant, qui propose une série de ciné-concerts focalisés sur le film du réalisateur de la Nouvelle Vague.