Le recours d’une association, qui s’opposait à la régulation des cervidés mettant en péril les exploitations agricoles, est rejeté. Cette levée de l’effet suspensif permet de procéder aux tirs, mais le débat doit être tranché sur le fond par l’instance cantonale
Jeudi, le Tribunal fédéral a rejeté le recours de l’association Animal équité, qui demandait l’effet suspensif sur une décision du Conseil d’Etat genevois prévoyant de réguler la population de cerfs dans le canton. En conséquence, l’Etat peut procéder dès aujourd’hui à l’abattage d’une quarantaine de cervidés considérés comme excédentaires et menaçant les cultures agricoles qui jouxtent les bois de Versoix. Ainsi autorisée, la fenêtre de tir, si l’on ose dire, s’étend jusqu’au 31 janvier en vertu de l’arrêté gouvernemental pris en août dernier. Il ne reste donc plus que deux semaines pour l’appliquer, alors qu’une période de trois mois était prévue initialement. Dès lors, «seule une partie de la régulation» envisagée pourra avoir lieu, précise l’Etat de Genève dans un communiqué diffusé dans la foulée.