Alors que la transition énergétique ralentit, les catastrophes naturelles coûtent toujours plus cher, constate notre chroniqueur David Hiler. Etats-Unis, Chine et Union européenne empruntent également des trajectoires différentes. La Chine, par exemple, est le second pays, après la Norvège, à passer à une motorisation entièrement électrique
En 2024, le rythme de la transition énergétique a ralenti. La consommation d’énergie fossile, notamment de charbon, a atteint un nouveau sommet, sous l’impulsion notamment de la Chine et de l’Inde. Selon les premières estimations, les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis n’ont baissé que de 0,2%, contre 3,3% l’année précédente. Pour l’Union européenne, la baisse est de l’ordre de 3,5%, contre 8,4% en 2023.
Signe des temps, les quatre grandes conférences internationales consacrées à la protection de l’environnement (biodiversité, climat, plastique et désertification) se sont soldées par des échecs ou des résultats décevants. Donald Trump a été élu président des Etats-Unis et son triomphe a entraîné une conséquence immédiate: Wall Street a lâché la Net-Zero Banking Alliance. En Europe, l’extrême droite climatosceptique a progressé et a pris les rênes de gouvernements dans plusieurs pays.
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