Alors que le président-élu, dont le mandat commence lundi, s'apprête à pousser Kiev et Moscou vers la table des négociations, les Ukrainiens sont de plus en plus ouverts à des concessions. Et disposent aussi de quelques atouts pour en attendre de Vladimir Poutine
A une semaine de son investiture, Donald Trump n’est plus aussi pressé de régler la guerre contre l’Ukraine, mais la résolution l’une des priorités du début de son mandat. Et pour ce faire, il est prêt à utiliser le levier de l’aide militaire à Kiev, écrit notre correspondant permanent aux Etats-Unis Simon Petite. La société ukrainienne, de son côté, apparaît de moins en moins opposée à des concessions territoriales temporaires, à condition qu’elles soient à même de préserver l’indépendance du pays, comme vous le racontre notre correspondant à Kiev Pierre Alonso. Et malgré une position particulièrement difficile sur le champ de bataille, l’Ukraine détient quelques atouts qui pourraient pousser la Russie à des concessions en cas de négociations, ce que cette dernière exclut pour le moment. Notre journaliste Camille Pagella fait le point sur la situation.