Le 12 mars prochain, l’Assemblée fédérale élira un nouveau membre du Conseil fédéral. Le Centre est évidemment à la manœuvre, mais la démission de Viola Amherd met aussi le PLR sous pression
Avec la démission de Viola Amherd du Conseil fédéral, une semaine après celle de Gerhard Pfister de la présidence du parti, Le Centre suisse se cherche désormais deux têtes. Décapitée, la formation doit agir vite: le 12 mars, l’Assemblée fédérale élira un nouveau membre au gouvernement et la présidence du parti sera renouvelée en juin.
Sous la Coupole, le Zougois Gerhard Pfister a la cote auprès du gouvernement. Mais il ne sera pas seul dans la course. Le Grison Martin Candinas a ouvertement dit le 6 janvier qu’il n’était pas «intéressé par la présidence» du parti, parce qu’il visait plus haut. A ces deux candidatures pourraient s’ajouter celles de trois conseillers aux Etats: le Saint-Gallois Benedikt Würth, le Valaisan Beat Rieder et la Fribourgeoise Isabelle Chassot, malgré ses nombreuses dénégations. Fatalement, et à cause du calendrier imposé par la démission de Viola Amherd, la présidence du parti aura la saveur du lot de consolation.
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