Alors que le Théâtre de Carouge et La Bâtie-Festival de Genève se cherchent un nouveau timonier, les décideurs détaillent leurs stratégies pour ne pas se tromper et risquer d’introduire un loup dans la bergerie

A la tête des maisons de Molière, l’ère n’est plus aux maestros aussi géniaux qu’hystériques, mais plutôt aux cochers inspirés, femme ou homme, tenant les rênes, fixant le cap, respectant ses troupes surtout. Le très distingué Georges Schürch aspire à ce profil-là, rare, donc précieux. Début février, le président du conseil de fondation du Théâtre de Carouge, institution majeure qui rayonne bien au-delà du territoire genevois, auditionnera les trois derniers candidats en lice pour la succession de Jean Liermier.

A ses côtés, les membres de la commission d’évaluation de la fondation renifleront, en fins limiers, les prétendants. Et tenteront de les imaginer au quotidien à la tête d’une maison qui est un haut lieu de production avec ses équipes de techniciens, son administration, ses artistes, ses sensibilités exacerbées, un volcan potentiel en somme, ce qu’on appelle aussi une entreprise.

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