Les microplastiques les plus petits échappent souvent à la détection, or ils sont de loin les plus nombreux dans l’eau potable, et les plus à même d’avoir des effets sur la santé. Une étude parue mercredi plaide pour une plus forte régulation

Il est désormais établi que de minuscules fragments de plastique sont omniprésents dans notre environnement, de la surface enneigée des glaciers alpins à l’air que nous respirons, en passant par notre alimentation. Sans surprise, ces microdéchets sont détectables dans l’eau potable. Et plus ils sont petits, plus ils sont nombreux. C’est l’une des conclusions d’une étude parue ce 15 janvier dans la revue PLOS Water.

Un microplastique est un résidu mesurant entre 1 micromètre (1 µm) – soit 1 millième de millimètre – et 1 millimètre (1000 µm) de diamètre. L’étude, menée par des chercheurs du Centre de recherche sur la biodiversité et l’environnement de l’Université de Toulouse (CRBE), montre ainsi que, parmi tous les microplastiques en suspension dans une dizaine d’eaux en bouteille différentes, 98% ont une taille inférieure à 20 µm, et 94% font moins de 10 µm (1 centième de millimètre).

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