Victorieuse avec les avions de combat, le budget de l’armée, ou le Secrétariat d’Etat, la ministre de la Défense a des réussites à faire valoir, même si sa méthode parfois flottante lui a valu des critiques

Si elle avait voulu éclipser la question de l’enrôlement des femmes dans l’armée, elle n’aurait pas pu s’y prendre autrement. Présentant aux médias ce mercredi de futurs modèles de recrutement, la ministre de la Défense, Viola Amherd, marque tout à coup une pause et passe la parole à Andrea Arcidiacono, porte-parole du gouvernement, qui annonce «un autre thème». Qui n’est autre que l’un de ces moments bourrés d’adrénaline qu’offre la Berne fédérale: la magistrate centriste fait part de sa démission du Conseil fédéral pour la fin mars.

La rumeur circulait depuis longtemps. Depuis la fin 2022 en fait, lorsque Viola Amherd ne reprend pas le Département de l’énergie, des transports et de l’environnement (DETEC), qui lui tend pourtant les bras. Les commentateurs et politiques se disent que, entrée en fonction en 2019, la Valaisanne ne s’éternisera pas; changer de département l’aurait en effet engagée pour quatre ans environ. Au final, ces interprétations se seront avérées pertinentes.

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