Rassemblés devant la résidence présidentielle, les partisans et les détracteurs du chef de l’Etat sud-coréen ont assisté à l’arrestation de Yoon Suk-yeol ce mercredi 15 janvier au matin. Un nouvel épisode de la crise politique qui agite et divise le pays depuis un mois et demi
«Merci, merci!» Des dizaines de manifestants congratulent les colonnes de policiers qui remontent l’avenue Hannam, à Séoul, aux abords de la résidence présidentielle. Les fonctionnaires viennent de participer à l’arrestation du président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, poursuivi pour «rébellion» après l’instauration éphémère de la loi martiale le 3 décembre. La deuxième fois aura été la bonne pour la police et le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO). Après l’échec d’une première tentative d’arrestation le 3 janvier, les enquêteurs ont obtenu un nouveau mandat et l’ont exécuté officiellement en milieu de matinée ce mercredi 15 janvier.