Après avoir été testée ces deux dernières saisons, la possibilité pour les joueurs d’être conseillés par leurs entraîneurs pendant les matchs a été définitivement entérinée le 1er janvier. A Melbourne Park, où se dispute l’Open d’Australie, certains utilisent allégrement la nouvelle règle, quand d’autres se refusent à l’adopter
«J’ai l’impression que je joue trop sur son revers, non?» Tout en épongeant chaque partie de son corps avec sa serviette, le Français Matteo Martineau entame entre deux points une brève conversation avec ses proches, assis au bord du court pour ce match de qualification. «Oui, évite son revers et sois offensif, lui conseille son entraîneur. Si tu mets juste la balle dedans, ça ne suffira pas.» Engagé dans un périlleux troisième set face au Belge Kimmer Coppejans, le joueur de 25 ans s’exécute et prend subitement davantage de risques. En vain, défaite 2-6 7-6 [5] 6-1.
Après avoir été testée ces deux dernières saisons, la possibilité pour les joueurs d’être conseillés par leurs entraîneurs pendant les matchs (par la voix ou par le geste selon que celui-ci est assis du même côté du terrain) a définitivement été entérinée le 1er janvier. Fini le langage des signes, les mains devant la bouche et une certaine hypocrisie qui faisait aussi le charme du tennis, ce sport où par tradition, presque par définition, le joueur est seul sur le court.
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