Le sabotage des câbles sous-marins dans les mers du nord expose les plateformes gazières offshores en Norvège, qui dépendent de l’électricité qu’ils fournissent, prévient l’organisation Atlantic Council. Or ce pays est désormais le principal fournisseur de gaz du continent
Avec le froid, qui est de retour, l’Europe brûle une importante quantité de gaz et les réserves en la matière diminuent plus vite que les hivers précédents. Pas de quoi pour l’instant s’inquiéter d’une éventuelle pénurie même si, depuis le 1er janvier, le gazoduc reliant la Russie à l’Europe via l’Ukraine a fermé ses vannes au gaz russe.
Une autre menace pointe tout de même, a prévenu Elisabeth Braw, une chercheuse de l’Atlantic Council, un institut américain spécialisé dans les relations internationales, dans le magazine Foreign Policy. La Suédoise constate qu’un nombre croissant de navires affiliés à la Russie semblent impliqués dans la destruction de câbles dans les mers du nord, notamment au large de la Finlande.
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