CHRONIQUE. Au-delà de la frénésie autour du canal de Panama ou du Groenland, c’est la négociation sur l’Ukraine qui conditionnera la politique étrangère du second mandat de Donald Trump, estime François Nordmann. Trump qui semble avoir compris qu’il n’obtiendrait pas de cessez-le-feu «en 24 heures»
«Un astéroïde est sur le point de frapper la Terre, et nous n’en prenons pas entièrement la mesure» : c’est en ces termes que M. Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères, décrivait le retour de M. Trump à la Maison-Blanche. Et de fait, les premières prises de position du président élu des Etats-Unis, tandis qu’il ronge son frein dans l’attente de son investiture, laissent augurer d’une diplomatie marquée par une frénésie débordante.
Cependant, le premier test de l’ancien-nouveau président sera plus sérieux que ses provocations sur le canal de Panama, le Groenland ou le Canada ne le donnent à penser. Ce sera au premier chef la négociation sur l’Ukraine qui conditionnera toute la politique étrangère de son second mandat.
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