Alors qu’entre en vigueur la nouvelle loi fédérale sur les professions de la santé, certains ostéopathes étrangers déplorent la difficulté de faire reconnaître leurs diplômes. Chargée du dossier, la Croix-Rouge suisse salue au contraire ces nouvelles exigences

C’est un fait peu connu, la Croix-Rouge suisse est chargée par la Confédération de la reconnaissance de nombreux titres professionnels dans le domaine de la santé (hors médecins et autres professions médicales). Depuis pas moins de cent vingt-cinq ans. Les diplômes de 21 professions sont revus par l’institution, notamment dans le domaine des soins infirmiers, de la physiothérapie, des sages-femmes et hommes sages-femmes, de la diététique, de l’ergothérapie, de l’optométrie et de l’ostéopathie.

Or, de nouvelles exigences attendent ces derniers à partir du 1er février, date de la fin du délai de mise en conformité de la nouvelle loi fédérale sur les professions de la santé (2020). Si la plupart des professionnels concernés s’en accommodent, plusieurs ostéopathes ont saisi la voie judiciaire pour s’opposer au relevé des exigences, qu’ils jugent exagérées. Dans une prise de position parue ce lundi, la Croix-Rouge suisse salue au contraire l’aboutissement d’une procédure qui place les patients au centre. Tout en attirant l’attention sur l’importance cruciale des travailleurs étrangers dans le système de santé national.

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