Alors que la présidente Karin Keller-Sutter y a récemment ouvert un compte, nombreuses personnalités et institutions helvétiques choisissent de quitter le réseau controversé. La polémique autour de la position de la Suisse officielle, qui y maintient sa présence, est de plus en plus vive
Depuis l’annonce de la suppression de toute régulation sur la plateforme X, propriété du milliardaire américain Elon Musk, et sa nomination par Donald Trump à la tête de la direction d’un département de «l’efficacité gouvernementale» (Department of Government Efficiency) l’exode – notamment vers Bluesky – des milieux de la recherche, du militantisme et de l’édition s’est accélérée. Le 15 novembre, Bluesky annonçait l’arrivée d’un million d’utilisateurs en une journée.
Fuir l’univers de non-droit de cette plateforme «construite par et pour l’extrême droite», selon la journaliste française Salomé Saqué, c’est aussi le choix qu’ont fait plusieurs conseillers nationaux ces derniers jours, rejoints par d’autres personnalités politiques. «C’est devenu un spectacle d’horreur», lâche le conseiller national des Vert·e·s Gerhard Andrey au SonntagsBlick, ne comprenant d’ailleurs pas pourquoi l’administration fédérale s’y trouvait encore.
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