Les préavis pour les demandes de chômage partiel ont augmenté en décembre, indique le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco). Mais dans l’industrie suisse, tout le monde n’est de loin pas logé à la même enseigne

Ce n’est plus un secret pour personne, les entreprises industrielles suisses souffrent. Plus précisément, une partie d’entre elles transpirent, comme le Secrétariat de l’Etat à l’économie le relevait vendredi, à l’occasion de son point presse annuel consacré au marché de l’emploi en 2024.

A première vue, pas grand-chose à redire pourtant. «La situation sur le marché du travail est bonne», a souligné en préambule Valérie Berset Bircher, directrice suppléante à la division travail du Seco. Le taux de chômage est passé en 2024 de 2 à 2,4% (de 2,2% à 2,6% en tenant compte des variations saisonnières). S’il augmente, il reste à un niveau historiquement bas. «La pénurie de main-d’œuvre est devenue un obstacle moins important à la production, car le besoin en personnel qualifié a diminué», observe-t-on de Berne.

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