Alors que les vacances viennent de se terminer, les hôpitaux regorgent de nouveaux patients, notamment à cause de la grippe. En revanche, contrairement à la rumeur, rien n’indique que le virus soit plus pathogène ou contagieux que les années précédentes

Le début de l’année 2025 est synonyme de surcharge hospitalière dans de nombreux cantons. Outre les blessures liées aux sports d’hiver, les virus respiratoires et le Covid-19, la grippe saisonnière est bien présente. Mais toutes les régions romandes ne sont pas logées à la même enseigne, selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Si Vaud et Neuchâtel affichent des taux respectifs de 43,74 et 48,8 cas déclarés pour 100 000 habitants sur la première semaine de janvier, Fribourg est beaucoup moins touché, avec un taux de 22,8 cas.

Mercredi, la Chancellerie neuchâteloise a fait état «d’une surcharge exceptionnelle du dispositif en lits» du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe). «Cette situation s’explique en grande partie par une conjonction de facteurs, témoigne Claire Charmet, présidente du Collège des directions du RHNe. Il y a toujours un pic en hiver, mais la grippe, les virus hivernaux et la traumatologie arrivent le plus souvent successivement. Cette année, ils se cumulent sur la même période, d’où la saturation des lits. L’effet vacances s’est aussi fait sentir en début de semaine, avec des personnes qui ont attendu le retour de leur médecin traitant et dont l’état de santé nécessite finalement une hospitalisation.»

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