Après avoir ciblé le premier ministre britannique, le patron de X tiendra une discussion diffusée en direct avec la cheffe de l’extrême droite allemande Alice Weidel. Alors que plusieurs pays européens crient à l’ingérence, l’Italie loue son «génie». La Commission européenne, elle, reste passive

Des centaines de publications quotidiennes, à croire qu’il ne dort jamais. Armé de son mégaphone X, le milliardaire Elon Musk multiplie depuis quelques jours les interventions dans la vie politique européenne, raillant, insultant même, certains dirigeants. Après avoir ciblé le premier ministre britannique travailliste Keir Starmer ou le chancelier allemand Olaf Scholz, le milliardaire tiendra jeudi soir un live stream sur X avec Alice Weidel, cheffe du parti allemand d’extrême droite AfD, qui se prépare pour les élections du 23 février. En Allemagne, en France mais aussi en Grande-Bretagne, où Keir Starmer est accusé par Elon Musk d’avoir laissé des «gangs de violeurs exploiter des jeunes filles sans avoir à faire face à la justice» alors qu’il était à la tête du parquet, on crie à l’ingérence et on accuse le milliardaire de soutenir une nouvelle «internationale réactionnaire». Du côté des partis européens souverainistes d’extrême droite, en revanche, on se frotte les mains.

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