Dans un essai singulier, Pierrine Poget éclaire la vie d’une religieuse, responsable d’un «asile pour incurables» à Loëx, dans le canton de Genève, au début des années 1950/// WEB: En se basant sur les carnets tenus dans les années 1950 par une religieuse, la romancière et poétesse romande redonne leurs voix aux invisibles de l’Histoire
Ce sont quatre carnets bleus, tenus entre 1952 et 1955 dans un hôpital du canton de Genève, à Loëx, par une sœur principale. Des notes au jour le jour, à l’intention de la direction d’un établissement alors qualifié d’«asile pour incurables». Le 1er janvier 1954, on peut y lire: «Mon Dieu! En cette année qui s’ouvre agis avec puissance dans cette maison! Ce sont les vœux que je fais pour tous!»
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