Après l’échec des négociations entre conservateurs et sociaux-démocrates, la route du pouvoir s’est dégagée pour l’extrême droite, qui pourrait accéder à la Chancellerie, une première depuis 1945

Après une heure d’entretien ce lundi avec le président écologiste Alexander Van der Bellen, le chef du parti d’extrême droite FPÖ, Herbert Kickl, est sorti tout sourire, se contentant d’un bref commentaire: «Avec lui, ce sont toujours de bonnes discussions.» Ironique? Il y a quelques mois encore, Herbert Kickl qualifiait le président de «momie sénile», dans son style provocateur habituel. Les deux hommes ne s’apprécient guère et nul doute que le président écologiste aurait voulu éviter de charger Herbert Kickl d’entamer des négociations en vue de former un gouvernement.

Mais, ce lundi, il n’a plus eu le choix et s’est résolu à le faire, reconnaissant que prendre une telle décision «n’a pas été facile». Herbert Kickl devrait désormais inviter les conservateurs à des pourparlers afin de former ensemble une coalition.

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