Kiev n’a pas reconduit un contrat de transit avec Gazprom qui arrivait à échéance le 1er janvier. La Russie, le grand fournisseur de gaz du continent avant la guerre, n’en livre donc désormais plus par gazoduc, mais encore beaucoup sous forme liquéfiée

C’est une date qui pourrait rester dans les livres d’histoire. Un cap dans un retournement de tendance amorcé au début du conflit en Ukraine, en février 2022. Depuis le 1er janvier, plus aucune molécule de gaz russe ne transite par le pays de Volodymyr Zelensky, où se trouve le dernier gazoduc qui acheminait du méthane (le vrai nom du gaz) russe en Europe. Pour dégarnir les caisses russes, Kiev n’a pas reconduit un contrat signé en 2019 qui arrivait à échéance mercredi.

La Russie, qui livrait 40% du gaz consommé en Europe avant la guerre, n’en fournit plus qu’une dizaine de pour cents, surtout sous forme liquéfiée (GNL). Le gazoduc ukrainien a longtemps été l’unique connexion gazière entre la Russie et l’Europe, avant que d’autres voies apparaissent.

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