CHRONIQUE. Il est né le Divin Enfant! On ne croit pas si bien dire, salue notre chroniqueuse. Car au-delà des valeurs d’espoir qu’il incarne, le bébé stimule l'hormone du bonheur chez les personnes qui s’en occupent

Pendant longtemps, on a pensé que seule la mère libérait des doses massives d’ocytocine pendant l’accouchement et les premiers mois de son bébé. Ceci pour atténuer les douleurs de la délivrance, favoriser l’allaitement et développer un attachement de la maman pour son enfant. Depuis trente ans, on sait que le taux d’ocytocine augmente également chez les pères durant cette même période, tandis que leur taux de testostérone a tendance à diminuer. Logiquement, plus cette inversion hormonale est marquée, «plus plus le jeune papa va s’occuper de son bébé et s’impliquer dans les tâches ménagères», observe un article de la RTBF sur le sujet.

Cette découverte recèle deux bonnes nouvelles. Déjà, le père n’est plus uniquement ce tiers séparateur qui, blindé de testostérone et dépositaire du lien social, va inciter son héritier une fois sevré à quitter les jupes de sa môman pour affronter le grand monde. Au contraire, et c'est encore très peu connu: dès le début de la grossesse le père est chimiquement disposé à entrer dans la danse parentale.

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