OPINION. Pourquoi les substituts végétaux qui imitent la viande ne devraient-ils pas pouvoir utiliser les mots de l’univers carné justement? A l’occasion des grandes tablées de fin d’année, les réflexions d’Oriane Sarrasin, chercheuse en psychologie sociale et députée vaudoise socialiste

Alors qu’approchent à grands pas les réjouissances de fin d’année, qui pour beaucoup riment avec viande, foie gras et fruits de mer, je m’interroge sur la récente décision du législatif valaisan d’interdire des termes tels que «steak» ou «saucisse» pour décrire des produits sans viande. Une motion analogue a été déposée mi-décembre au Grand Conseil vaudois. A noter qu’une semblable interdiction avait été tentée en France, avant d’être invalidée par l’Union européenne cet automne. Tant la chercheuse en psychologie sociale que la végétarienne en moi s’interrogent: qu’est-ce qui se cache derrière cette bataille des mots?

Défendre l’industrie de la viande?

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