Les divers partis politiques multiplient les propositions, parfois opposées, pour redresser l’économie allemande

Il y a six mois, dans le cadre des élections européennes, les principaux partis politiques allemands basaient leur campagne sur un thème central: la guerre en Ukraine. Or deux mois avant les législatives anticipées du 23 février prochain, ce sujet se voit relégué derrière celui de la crise économique. Car en cette fin d’année 2024, l’Allemagne va mal. Bonne dernière en termes de croissance parmi les pays du G7, elle s’apprête à vivre une deuxième année de récession et attend, au mieux, 0,2% de croissance du PIB en 2025.

BASF, Ford, ThyssenKrupp, Bosch, chaque semaine apporte son lot d’annonces de plans de restructuration. Le premier constructeur automobile européen Volkswagen a annoncé samedi qu’il allait supprimer plus de 35 000 emplois en Allemagne d’ici à 2030 et réduire sa production dans le pays.

Voir plus