Les restaurants n’ont pas été autorisés à diffuser de la musique sur leur terrasse, en dépit d’une pétition. En marge de cet épisode, les faîtières fourbissent leurs armes pour assouplir les règles, soutenues par des partis en campagne pour les élections municipales
A l’approche des élections municipales du mois de mars 2025, le sort des restaurateurs intéresse vivement les formations politiques en campagne. Dernière affaire en date: la pétition de Skender Salihi, député et l’un des deux candidats MCG à l’exécutif de la ville de Genève. Le texte demandait à la cité d’imiter la décision de la ville de Lausanne, soit d’autoriser la musique sur les terrasses des cafés et restaurants jusqu’à la fin du mois de décembre, alors que se tient le marché de Noël. Mais le conseil municipal n’a pas donné suite dans les temps au texte.
Cette nouvelle, relayée par 20 Minutes, a déçu le groupement des restaurateurs et des hôteliers. «Nous voulons simplement obtenir l’équité. Si les manifestations organisées sur le domaine public ont le droit de diffuser de la musique, pourquoi les restaurateurs ne le pourraient-ils pas? Nous payons l’espace public que nous utilisons», souligne Nadège Perdrizat, vice-présidente de la faîtière et également candidate PLR au conseil municipal. Celle-ci déplore des lois restrictives touchant les tenanciers d'établissements. Elle pointe notamment la fermeture des terrasses à minuit en semaine en 2022, soutenue par une majorité du délibératif à l’exception du PLR. L’interdiction cet été de diffuser une partie des matchs de l’Euro à l’extérieur avait également crispé. Cette mesure avait finalement été levée.
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