Ce lundi, Honda et Nissan ont officialisé leur projet de fusion dont l’aboutissement est prévu pour 2026. Mais le mariage entre deux constructeurs rapprochés par leurs difficultés est encore loin d’être prononcé
Honda et Nissan n’auront pas tardé à officialiser leur désir d’union. Moins d’une semaine après les premières rumeurs d’une fusion à venir, les deuxième et troisième constructeurs automobiles japonais ont annoncé lundi avoir signé un protocole d’accord pour entamer des discussions sur ce rapprochement. Selon un communiqué publié par Honda et Nissan, cette union doit donner naissance à une «holding unique» dont les deux groupes deviendraient des filiales, et qui devrait être cotée à la bourse de Tokyo en août 2026. Mitsubishi, dont Nissan est actionnaire à 50%, est également intégré aux échanges et doit décider d’ici à fin janvier s’il souhaite prendre part à cette intégration commerciale.
Selon les deux entreprises, une telle fusion et les synergies en découlant permettraient de créer un groupe «avec un chiffre d’affaires supérieur à 30 000 milliards de yens [environ 171 milliards de francs, ndlr] et un bénéfice d’exploitation supérieur à 3000 milliards de yens [17 milliards de francs, ndlr]». Si cette fusion aboutit, cette nouvelle entité pourrait devenir le troisième constructeur automobile mondial derrière Toyota et Volkswagen, en nombre de voitures vendues. En 2023, le groupe japonais leader mondial du secteur a écoulé un peu plus de 11 millions de véhicules, tandis que ses concurrents affichaient un total de 4 millions pour Honda et 3,4 millions pour Nissan.
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