De l’Inde aux Etats-Unis en passant par le Japon, le Mozambique, l’Algérie et une flopée de pays européens, les électeurs se sont pressés aux urnes en 2024. Beaucoup, quand ils le pouvaient, ont choisi de sanctionner le pouvoir en place, malmené par un contexte économique morose

Un milliard six cent trente-huit millions huit cent quarante-trois mille cent quinze. Ou le nombre total de bulletins de vote exprimés lors de cette «super année électorale» dans le monde. Taux de participation global? 61% selon l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (IDEA), basé à Stockholm. La fin de 2024 sonne donc le terme d’une année marathon pour la démocratie, lors de laquelle 73 pays ont tenu des élections – dont certaines étaient une surprise – ainsi que l’Union européenne: du 6 au 9 juin dernier, la population des 27 pays de l’UE s’est rendue aux urnes pour renouveler le Parlement européen. Et ce n’est pas encore tout à fait terminé: deux dernières élections se tiendront le 29 décembre. La Croatie élira son ou sa présidente (1er tour) alors que la population du Tchad est appelée à renouveler son parlement.

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Le vote «sanction»

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